dimanche 20 septembre 2015

Le parcours d'art sur le site des journées du patrimoine

Il convient d'aller le chercher sur ce site, clair et bien documenté.

Pour ce faire, suivre ce premier lien.
V ous arrivez à une première page où il vous est possible de consulter tout le programme et de le télécharger.
Répondre à  VOUS RECHERCHEZ 

cliquer sur "TYPE DE LIEU"
   -> cliquer sur "ESPACE NATUREL,  PARC,  JARDIN",  à droite
 puis -> à gauche, entrer sur RECHERCHER et tapper
                                                             SAINT-APOLLINAIRE-DE-RIAS 

Vous y voilà ! 
Le temps du téléchargement vous arrivez sur 

       2 lignes  : 

                                                 1. Saint-Apollinaire-de-Rias
                                                 2. Espace naturel, parc, jardin

         puis 2 images pour 2 évènements : 

                                       - le Parcours d'art

                                                              attention, erreur : il est toujours gratuit. Il est  sans inscription 
                                                              sauf pour la 7ème étape en salles fermées, où pour les                                                                             projections et autres mises en fonctionnement il faut une 
                                                               opératrice  (tel au 0670577070 ou au 0475580957 ou au 
                                                               0475845834  ou au 0664530776pour prendre rendez-vous)

                                                              sauf pour les journées du patrimoine où nous serons présentes  
                                                              de 


Si vous cliquez pour en "savoir plus" sur le parcours d'art , cliquer sur le triangle. Plus de renseignements en appelant le  0676577070 ou en y laissant un SMS  ou 0475580957

      





A voir sur le site des journées européennes du patrimoine





Vous pouvez cliquer sur "en savoir plus", à côté, dans l'évènement "Visite commentée" que nous vous recommandons : photos et objets d'artistes, brochures, vidéos, et "Papillons verts" une oeuvre qui interpelle de 2 à 100 ans, que nous mettons en marche à la demande...






Mais voilà, par deux fois, une oeuvre du parcours a été attaquée ! 1 ère fois, le vol! Il ne reste que les piquets, mais voilà que...  La 2ème fois échec du vol mais vandalisation de l'oeuvre. 

                -> Lire un article qui fédère artistes, commanditaires et artisans...


Et de souligner une intervention ce 8 septembre, lors des journées professionnelles, de la biennale de Lyon,   auxquelles Les Rias étaient représentés, de Tierry Raspail, commissaire, à propos des multiples vandalisations subies par l"oeuvre d'Anisch Kapoor, montrant qu'on s'attaque à l'art contemporain parce qu'au même titre que les sciences, il questionne le monde, fait réfléchir, construire des savoirs et des connaissances... Une position que nous partageons depuis longtemps...

Et, cerise sur le gâteau, nous aurons la chance lors de la sortie des Rias à la Biennale, de pouvoir, après visite à la Sucrière, aller découvrir une oeuvre de Kapoor.


lundi 7 septembre 2015

Du « Vagin de la reine » à « Demain c’est loin »

 Quand la 2ème vandalisation de l’œuvre d’Anish Kapoor attire l’attention de la population sur la force créatrice de l’art contemporain,  sur les réactions qu’elle peut  créer,  souvent  liées  à des  fragilités  psychologiques  et  positions idéologiques, nous  revenons sur un article en cours de publication. ..
« Il y a quelques mois, "Demain c'est loin", oeuvre du Parcours d'art de Saint-Apollinaire-de-Rias était volée. Pablo Garcia, artiste, la refaisait et réinstallait, consolidée. Cette fois, elle n'a pu être enlevée mais a été vandalisée et se trouve très abîmée, beaucoup plus qu'il n'y paraissait au premier abord, lors du dépôt de plainte.
 D'un avis général, quasi unanime, on nous dit, soit - "on vous en veut", soit, "on en veut à l'art contemporain"!  
D'un commun accord avec l'artiste, nous avons décidé de ne pas faire refaire l'oeuvre - une oeuvre aidée par la Région dans le cadre du CDDRA, par le département de l'Ardèche, par la Communauté de communes du Pays de Vernoux et par les municipalités de Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Basile, et, bien sûr, Saint-Apollinaire-de-Rias. 
Par contre, nous avons décidé d'"enrichir" l'oeuvre par son histoire, l'histoire de ce vandalisme, qui finalement, prouve la force de l'art. Il s'en reparlera lors de l'inauguration de l'exposition de restitution de la résidence de Pablo Garcia, sous peu, au moment des journées du patrimoine - cette oeuvre inscrite dans le projet "Mémoires de clandestinités", faisant partie du patrimoine du 21ème siècle.
Pour Pablo, elle a d'ailleurs été  aussi une réponse au non signalement sur l'autoroute Narbonne-Bordeaux, avant Toulouse, du camp de Bram où furent internés nombre de réfugiés de la "retirada" après le renversement de la République espagnole par Franco. Effectivement, si Bram, en tant que ville, est annoncée sur l'autoroute, rien n'évoque là l'existence passée d'un camp. 
Nous invitons tous et chacun a écrire son ressenti, ses idées à ce sujet. Une rubrique qui va s'enrichir et contribuer au développement de l'art contemporain et de sa connaissance sur le plateau. Une manière de reconnaître aussi tous ceux qui comme André Péatier, Alfred Juston, Robert Combe père…  et  bien d'autres, ont risqué leur vie pour la libération de ce plateau, ou pour cacher, tout près de Chanalettes, la famille Schlenker. Bientôt un 1er article. »
Ecrivions nous il y a 72h.  La question est aussi posée d’une place accrue de l’art contemporain dans l’enseignement, de la maternelle à l’université…
L’enquête  est  en cours. Nous invitons la personne ou les personnes responsable(s) de cette vandalisation à prendre contact  avec nous pour trouver une solution à l’amiable.
                                                                                                                                            J.Cimaz                                                                                                         
   Ont co-signé cet article, par ordre alphabétique :


- Eliane Baud, bibliothécaire
- Nicole Bertholon, association Les Rias, IEN honoraire, Officier des Palmes  Académiques
- Christian  Bontzolakis, auteur
- Viviane Bouquet,  membre  des Rias
- Sebastien Camboulive, artiste
- Jacqueline Cimaz, Les Rias, EPN, IA-IPR honoraire, commandeure  des  Palmes  Académiques
- Michel Cimaz, Maire de Saint-Apollinaire-de-Rias, vice-président chargé de la culture à la Communauté de communes, Officier des Palmes Académiques
- Martine Diersé, artiste
- Alain Fluchaire, Les Rias, chef d’équipe ayant contribué  à   «En attendant la mer »
- Pablo Garcia, artiste
- Geneviève Greco, Les Rias
- Jean-Marie Mengin,  membre actif des Rias, conseiller municipal,  auteur de blogs
- Régine Raphoz, artiste
- Claudie Roche, Les Rias
- André Roche, Les Rias
- Didier Tallagrand, artiste
-Hervé Vignal, les Rias, artisan, ayant contribué  à   «En attendant la mer »


mardi 1 septembre 2015

Questionnements & réflexions

Que  faire ressortir 
en réalité  enrichie  par tous du parcours d’art?


Des explications sur l'oeuvre,  sa genèse, l'histoire de sa réalisation et puis de son appropriation par les divers publics, les chemins étant  différents, liés à l'histoire, la culture et l'expérience  de chacun.

Au "déplacement" - pour reprendre le terme employé par Didier Tallagrand- que provoque l'oeuvre d'art chez chacun.

A l'expression "Réel augmenté", nous préférons  "Réel enrichi par tous" qui convient mieux au local 
- un réel non marchand, patrimonial, culturel, vital, et offert, de plus en plus enrichi, par les apports -diversifiés- relus, travaillés  et retravaillés, des uns et des autres, et par chacun...



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Des créations diverses, des processus et modalités de création, différents… en chaque lieu, et/ou accompagnant chaque oeuvre et son contexte de réalisation - patrimonialisation, création de connaissances diverses offertes à tous avec une volonté manifeste de partage et, parfois, un besoin de reconnaissance.  

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---> Affirmation d'une identité personnelle mais aussi, de plus en plus, quête ou construction de  celle du territoire.



Conditions pour qu'émerge 
un  réel  enrichi  par  tous  ?


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Certainement, d'abord, une forte identité des personnes et du territoire, ce qui était le cas, avec la valorisation de prises de position rébellionnaires inscrites dans un passé de luttes pour la liberté de conscience, et légitimées par celui-ci  (cf les figures emblématiques de Jacquou le Croquant et de Marie Durand, qui refusa d'abjurer et resta  prisonnière plus de 30 ans à la Tour de Constance, où elle grava le fameux "résister", cf les études de  Sabatier sur les relations entre religion & typologie des votes sur "ce" canton...       

Entre histoire, expérience et roman familial, les bases de l'implication d'une bonne part de la population "ancienne" et de ces "enfants de l'assistance" qu'elle a "élevés",  Traditions et culture de l'intégration par l'appartenance religieuse et sociétale, et souvent linguistique... Renforcement par le vécu de résistance et d'accueil - évident- pendant la seconde guerre mondiale..

Une nouvelle population, sensible à la dimension écologique notamment dans un contexte planétaire de réchauffement climatique qui donne sens au moindre fait de la vie quotidienne...
Et l'émergence, non d'une addition, mais d'une synthèse de ces grands types de préoccupations...

.- L'enracinement de la 1ère oeuvre, "Le Carrefour des Résistances" de Régine Raphoz,  dans la culture locale ancestrale, croisant diverses formes de résistances développées au cours des siècles...


(JPG)(JPG)- L'enracinement des suivantes - Eoliens de Combier & stèle "Mouvances" en source de la Dunière, de Martine Diersé -  dans les premiers éoliens de Combier - ces "Sonnailles" si appréciées, mais non pérennes - le travail sur les "objets de résistance", le spectacle "Résistances". Une forme d'action participative d'il y a quelques années - avec tuilage, bien sûr des deux volets du projet...


Construction mémorielle d'envergure avec le travail de Sylvette Béraud-Williams et de la commission "Ethnologie" des Rias, les expositions,  la publication du livre, les lectures publiques...  Recueil, théorisation, publication qui actualisent certes,  mais aussi, mettent à distance... Entre silence et oubli...

- Une phase de personnalisation ensuite, portée par la diffusion du numérique mais aussi par son exploration avec, peu à peu, le développement d'un énorme travail d'écritures numériques et d'exploration de l'écriture numérique,  sa nature, ses fonctions - deux phases étayées par l'apport de Villes Internet et son suivi des évolutions en cours.



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Analyse du travail effectué pour synthèse-bilan annuel  utilisant les apports & outils  de Ville-Internet
        2015 : 5 arobases aussi. Concept retenu : " Finage"


   
  2016 : notre  calendrier ne nous permettra peut-être pas de "participer aux arobases"- comme disent les gens,, cette année - ce qui ne nous empêchera de faire notre propre évaluation - du  retard  ; mais des éléments  majeurs :

- notre méfiance vis-à-vis de dérives technicistes sinon transhumanistes, montées jusque sur ce plateau, s'est estompée en tant que telle pour faire place à une approche plus théorique fondée sur  "La société automatique" de Stiegler.  D'où, certes, la nécessité de lire - livres, blogs et vidéos, mais ce, dans un va-et-vient constant avec analyse et actions sur le terrain, dont on apprend toujours plus... Une participation accrue de la population, toujours plus créative et soucieuse de produire des Biens Communs...

Ainsi en est-il allé de :


 Se laisser le temps d'en parler davantage et d'y réfléchir encore...

Naviguer en notre parcours...


cf. tracé sur  carte de Jean-Marie Mengin


jeudi 25 juin 2015

Inauguration ?

Comme borne au croisement de temps divers - communal, associatif, planétaire... Ce sur quoi nous reviendrons dans "Réchauffement climatique" le dernier-né des blogs, non encore renseigné mais qui va l'être rapidement, avec, sous peu, l'annonce de la Fête de la science" à Saint-Apo...

Cette inauguration dont Jean et Renée Nicolas ont signalé l'importance de sa dimension citoyenne, évoquée par la plupart des intervenants, au nom de la commune par Michel Cimaz, des Rias, par les divers intervenants parlant au nom de l'association. Les élus qui s'étaient excusés, ne s'y sont pas trompés. Il y a péril en la demeure - non seulement  au Vanuatu, en Hawai, au Pérou ou en Afrique, et ce, déjà, pour nos enfants et petits-enfants... Diverses conversations évoquaient  le lien entre climat et social - climat, social et humain... Et quand on mesure ce que subissent les migrants... (1) Et des participants, d'évoquer l'importance de l'encyclique du "Pape François"...

Didier Tallagrand, lui, évoquait l'exemplarité et la symbolique de la proximité de son ponton  et de la station d'épuration totalement écologique  du village (roseaux), là où il y a 200 à 230 millions d'années, la mer était présente.





Mais, l'article de Nicole Bertholon :

« Inauguration du parcours d’Art de Saint-Apollinaire de Rias et de «En attendant la mer » - œuvre de Didier Tallagrand, sa tête de réseau. » (20 juin  2015)

Samedi 20 juin à 15h45,  chacun cherchait une place à l’ombre pour sa voiture car le soleil était au rendez-vous à Saint-Apollinaire, accompagné d’une petite brise facétieuse et bienfaisante qui permettait d’attendre, sinon la mer, que tout soit en place pour l’inauguration prévue. Michel Cimaz, aidé des sympathisants dévoués habituels, installait tables et chaises dans le pré en contrebas du Ponton, destiné à accueillir la suite des réjouissances promises. C’est d’ailleurs de ce lieu que la plupart des participants ont écouté les interventions du Maire, de Jean-Marie Mengin, pour les représentants de la Commission « Parcours d’art, botanique et randonnée » des Rias, de Jacqueline Cimaz, pour le « parcours numérique au Réel enrichi par tous et toujours évolutif », qui a présenté les excuses des différents élus invités mais indisponibles ainsi que de Régine Raphoz à qui l’on doit  l’œuvre du « Carrefour des Résistances » et Pablo Garcia (« Demain, c’est loin ») et remercié les différentes instances ayant apporté leur soutien financier au projet. La parole a été ensuite donnée à Christian Bontzolakis pour évoquer le rôle du théâtre en ce réel enrichi par tous et à Martine Diersé dont chacun connait "Mouvances", souvent divers ateliers, et les « Orgues  éoliennes » du parcours d’art. Didier Tallagrand présenta alors son œuvre « En attendant la mer », œuvre d’art, tête du réseau numérique (accessible par QR code in situ ou site "En attendant la mer") jouant sur le fait que dans les temps géologiques la mer recouvrait ce territoire et que… compte tenu du réchauffement climatique… si nous ne sommes pas directement menacés par la montée des océans, nous sommes tous concernés par la lutte contre le réchauffement climatique. 
   




  

Les rafraichissements et autres produits du terroir servis ensuite dans le pré ont eu un grand succès et ont permis que continuent les échanges fructueux entre les participants à cette manifestation qui ont prolongé tardivement ce moment convivial, d’autant plus que nous avions eu le plaisir de voir se joindre à nous Christian Giroux membre aussi de l’association « les amis du Mézenc » qui nous apporte régulièrement son aide et ses compétences dans le domaine botanique.





 A ma connaissance, la randonnée dans le cadre du parcours d’art a été remise par chacun à une date ultérieure tant on se sentait bien dans ces échanges d’une belle après-midi d’été débutant. Grâce à l’aide de chacun, tout a été prestement rangé et, le soir fraîchissant, c’est à regret semble-t-il que la bonne quarantaine de personnes attirées par  cette inauguration se sont séparées… peut-être pour rejoindre  la fête de la musique ?

                                                                            


            
   
                                                                                                                                      Nicole Bertholon

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1. Qui rappelle  les heures les plus sombres du 20ème siècle...



mardi 19 mai 2015

Aperçus, forcément lacunaires, de




 ce réel enrichi par tous au fil des ans... 
Et toujours ouvert...







En préambule, quelques vidéos...

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Réalisation du collège P.Delarbre Vernoux (CDI)

      Réponse de Nicole Bertholon à un concours vidéo des Rias   Voir la vidéo  




Jean-Pascal Dubost en résidence aux Rias.







 Que  faire ressortir en réalité augmentée du parcours d’art?

Et comment ?

Comment y créer un ordre qui articule 

- des oeuvres en un lieu et la manière dont le public interagit avec elles, se les approprie, les enrichit, ne serait-ce qu'en relevant un cairn, soufflant dans un sifflet, écoutant la mer ou attendant son retour, tout en sachant que demain c'est loin... Mais que si hier a bénéficié de clandestinités en ces lieux, demain dépend d'eux aujourd'hui...

Ordre associant culture, création collective, résistances citoyennes 

- le vécu d'un parcours randonné où entre les arrêts sur oeuvre la marche scande observations, digressions, échanges...rêveries poétiques et autres pensées philosophiques...

 Ordre impliquant corps & rythme scandé de rêveries poétiques 
 et autres expériences philosophiques...


 -le suivi in situ et/ou ailleurs d'un parcours virtuel atypique en ses contenus, où le "touriste"
 ou autre visiteur reçoit certes des indications sur l'oeuvre mais surtout 
sur l'histoire de sa genèse,  de son implantation, du vécu de celle-ci, 
des apports des uns et des autres...
Où le visiteur  se doit d'être acteur...


 Entrée en réticulation d'un travail de tous, de l'investissement des bénévoles à celui des artistes, de leurs amis... Démarches diverses privilégiant création, construction et appropriation de savoirs...Valeur d'usage de technologies  privilégiant la construction par le lecteur de sa lecture des oeuvres, du paysage et de l'oeuvre virtuelle...  Néguanthropie ?

* **




@@@@@     LE REEL AUGMENTE DU PARCOURS D’ART 
                         (qui porte donc sur celui-ci   depuis son début)



 L'accès à la cartographie des Inforoutes

 ou ci-dessous
    

                     

Parcours  entier (Réalisation Jean-Marie-Mengin )



Le  parcours d'art, découverte randonnée
Le parcours tracé par Jean-Marie Mengin (déjà balisés : 15km
au total, di on fait tout,  de 17 à 18 km ) 

L'accès au parcours virtuel :
 


1. Par l"En attendant la mer", 
le site/oeuvre réalisée par
Didier Tallagrand :   http://www.enattendantlamer.fr/

2. Par la carte interactive du SIVU des Inforoutes
Sur portail d'entrée du site municipal : http://www.saint-apollinaire-de-rias.fr 


                3. Par le portail d'entrée du site municipal...

 Données diverses venues de tous...


Des explications sur l'oeuvre,  sa genèse, l'histoire de sa réalisation et puis de son appropriation par les divers publics, les chemins étant  différents, liés à l'histoire, la culture et l'expérience  de chacun.

Au "déplacement" - pour reprendre le terme employé par Didier Tallagrand- que provoque l'oeuvre d'art chez chacun.

A l'expression "Réel augmenté", nous préférons  "Réel enrichi par tous" qui convient mieux au local 
- un réel non marchand, patrimonial, culturel, vital, et offert, de plus en plus enrichi, par les apports -diversifiés- relus, travaillés  et retravaillés, des uns et des autres, et par chacun...





Itinéraire à rebrousse-temps comme impossible guide en treillis complexe :

            - un trajet vectoriel,      du   Carrefour des résistances     
      (cf  " questionnements & réflexions...")  ...       à la mer...       




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- Et la montée, qui se poursuit, de préoccupations territoriales, à fortes dimensions planétaires, réticulaires & écologiques. Ou,  d'interrogations sur les incidences du numérique sur les évolutions de  l'identité personnelle (volet 1 du projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmédia") à des interrogations sur l'identité du territoire et son devenir...(volet 2)

Transition  artistique :

- Avec Sébastien Camboulive :
Ecriture photographique et identité au travers du remarquable travail sur l'"Ardéchois" d'ici...




Où le portrait  générique issu du travail  numérique de 142  photos prises à Saint-Apollinaire-de-Rias, Vernoux,  Lamastre s'est  trouvé  source  d'investigation, d'interrogation  de  l'identité collective, mais surtout,  plus  anxiogène,  de  celle  de  chacun  dans  le   collectif... Ou quand le passage de la vidéo entraînait chez les spectateurs la quête des détails vestimentaires les plus éloignés du visage, donc les plus lisibles, pour identifier la "photo" et nommer la personne... Une exposition montrée à Paris sous le titre de   Visages

1ère peur d'un remplacement de l'homme par le robot, d'une simple perte identitaire dans le groupe ? 

Peur non verbalisée, mais présente, ce qui s'est exprimé lors du 1er travail théâtral effectué avec Christian Bontzolakis, Où après investigations sur les avatars, chacun a exploré les liens entre ceux-ci et son "moi"... cf nombreux livres numériques et nombreuses vidéos... Sans compter la remontée du "Comment c'est fait,"  à l'atelier associatif où on fait pour voir... Nécessaire distanciation...

- Puis l'intrusion, par le même Camboulive, des "Papillons verts", notre Dunière, nos champs, nos châtaigniers... 1ère émergence d'une identité territoriale qui continue à fasciner la population, exposée à Clermont-Ferrand, puis aux Baraques...
Quand vient la famille, on l'emmène voir "Les papillons verts"

Transition annoncée, qui va traverser aussi le second volet du travail théâtral avec Christian Bontzolakis, interrogeant plutôt territoire,  vie sociale dans  celui-ci,  avant concrétisation, presque au forceps, de l'intégration prévue de l nouvelle dimension géographique du territoire  -celle du réticulaire...Comme cela est déjà apparu avec l'intrusion en kinect...



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Puis de projections en réseau avec 3 vidéoprojecteurs et une kinect, 
d'images de réseaux...


     Quand l'écriture transmedia n'est plus tant recueil de mémoire et renforcement de l'identité -individuelle et collective  que moyen de percevoir les recompositions territoriales, de percevoir ce territoire,  de s'y situer (cf l'évolution des créations des jeunes en réponse aux deux concours vidéo organisés par Les Rias).

  
Mon territoire, j'aime ou pas ; déjà en 2011 
(cliquer sur le lien pour lancer la vidéo)


Deux projets-réponses en ultime compétition
       suite à un autre  appel à projet "Mon territoire, j’l’ tranforme" 
lancé en 2012, finalisé en en 2014.




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Celui du collège P.Delarbre de Vernoux sous Pezi
(cliquer sur le lien ci-dessus pour visionner)



et celui du CIAS

Gimpisation vernousaine par le Repère 
 (cliquer sur lien ci-dessus pour visionner)

cf article  


 Créations sociales et/ artistiques via écritures numériques, 
outils d'anticipation et/ou moyens créatifs d'instaurer 
de nouvelles manières d'être au monde




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Comme ici avec  Frédéric Acquaviva, compositeur, où 
chacun a participé à une création présentée en avant-première 
aux Etats-Unis  & cité en Art Press...


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Quand les publications ne sont plus récits de vies mémorisés mais créations hybrides, exploratrices et mobiles, quand les usages des réseaux sociaux se particularisent et personnalisent davantage, tout en se diversifiant...

Transition amorcée avec un envoi de Patagonie parlant du réchauffement climatique, accompagné d'étranges images et d'une 1 ère sortie herbier.




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Herbier ? Oui la réponse de Paulette au passage intrusif de Google Street aux Baraques, brandissant alors au passage du workshop une grande feuille de Ganson  avec plantes collées ; ça c'est des plantes d'ici, et pas d'ailleurs, c'est pas votre GPS! 
D'où des travaux qui se sont poursuivis, des collectes, l'éloge de la biodiversité, des sorties et l''herbier finalisé en blog par  Jean-Marie Mengin...





   Transition amorcée, aussi avec le dense et  beau travail de réalisation de cartes  à partir de masques d'animaux pour étrange jeu de familles conduit par  Didier  Tallagrand. Une participation étonnante de la population, en phase avec ce jeu de déplacement identitaire qui inscrivait les personnes, masques intégrés,  en identité territoriale nouvelle, plus ou moins orientée par le choix de l'animal (donc déconnectée de l'espace et du temps)... Une activité qui poursuit sa vie, notamment avec les enfants, dès les 2-4 ans. Mais pas seulement !



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L'exploitation associative sous forme de "Danse avec ton image" d'un incident fortuit provoqué par un passage intempestif entre mur/écran et vidéoprojecteur  a permis exploration et appropriation accrue de ce jeu identitaire tant avec soi-même qu'avec les espaces construits - fixes, ou plus souvent, mobiles... Quand l'inédit et l'hybride  créent de nouveaux espaces fictionnels qui interfèrent avec l'espace quotidien..... Traduction par nouveau langage corporel, plutôt que par des mots comme prévu à l'origine. 



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Un travail, riche, diversifié  et hétérogène....

De riches rencontres...

Un gros travail d'écritures par la danse  et la gestuelle...









auquel le travail de Pietragalla et Derouault avec Dassault a apporte ultérieurement des outils de réflexion des plus intéressants...

cf  la vidéo de Dassault-Système,  sur You Tube
Ajoutée le 25 avr. 2013
"Tout ce que nous rêvons est réalisable" dit  E. Ionesco
Où "Théâtre du corps et 3DExperience se rencontrent sur scène pour inventer un spectacle immersif d'un genre nouveau."

De là au concours photos Villes-Internet, puis à l'exposition des photos envoyées, un travail approfondi et des avancées significatives quant à la perception du rôle de l'art dans la cognition (étayés donc  par la découverte ultérieure de ce travail de Pietragalla avec les ingénieurs de Dassault  - où l'art ouvre des voies et forme des compétences utiles à la créativité scientifique et technique...) - et dans l'appréhension  de ses propres  représentations et de ses rapports à l'autre et au territoire.  A rappeler aussi, à propos de Ionesco, l'importance prospective de l'art, moyen d'investigation intervenant souvent avant mise en mots et constitution en objet d'étude scientifique... cf l'intervention de Stora



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et le constat renouvelé du fait que la mise en oeuvre d'un nouveau projet s'insère dans les apports et le vécu des précédents en entraînant souvent déplacements et nouvelles lectures. Comme démarche non pas additive et linéaire, mais systémique &  vectorielle...

La rencontre Camboulive/Tallagrand - sur fond de rencontre avec le public et présentation d'oeuvres est significative à cet égard...

Qui  dit système dit complexité et interrogations  sur les effets non seulement des constituants du système mais aussi de celui-ci en tant que tel. Ainsi, un de ces effets systémiques qu'il serait très dangereux de ne pas prendre en compte, avec ses incidences quant à la liberté d'expression et à une laïcité positive, ne renvoie-t-il à la formation de la personne mais aussi à celle de possibles finages intéressants aux confluents d'aspirations, de projets et d'innovations concrètes ? 


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L'art créateur de lien social, ce qui s'est affirmé aussi, notamment au travers du projet "Mémoires de clandestinités", très différent des premiers projets liés à la Résistance, faisant notamment, même à partir d'objets authentiques, présents, conservés, une place plus grande au subjectif, aux constructions personnelles mémorielles mais aussi imaginaires et anticipatrices  Cf à cet égard la très puissante installation cavernicole des textures de Pablo Garcia en Angle-Art contemporain, et, à côté, l'installation-projection vidéo à partir de l'interprétation du "Chant des partisans", au tuba, par Robert Combe.   A noter que tous ceux qui ont été interviewés, ont apporté mémoriel , vécu, interprétation, ont contribué  au réel enrichi du Parcours d'art...

Transition effectuée.  A cet égard, la création d'une oeuvre/publication par Didier Tallagrand, à partir de la conférence de Jean Nicolas, a été un temps fort mobilisant un large public sur l'histoire passée de ce territoire.  Où l'intervention collective s'avère constitutive de l'identité de celui-ci ; une identité globale  que va alors interroger un extraordinaire travail artistique des images insérées en contre-points de cette dense et complexe publication, oeuvre d'art en tant que telle, dans sa globalité. D'où une nouvelle publication après un long travail éditorial où va se livrer le travail de théorisation sur l'mage effectué a posteriori par Didier Tallagrand et de nouveaux retours sur son texte, de Jean Nicolas


Phase actuelle :  "De  Demain c'est loin"  
                                                         à   "En attendant la mer"...


"Demain c'est loin", marque une rupture vis-à-vis d'autres oeuvres par sa dimension conceptuelle :  ressemblance à s'y méprendre avec panneau signalétique d'autoroute  pour lieu remarquable.
Ou lieu remarquable non remarqué, enfoui en couches d'oubli? Comme camp de Bram pour républicains ou simples réfugiés espagnols ? On non remarqué car lieu d'inaccessible localisation en royaumes d'Utopie 




Et  pourtant, il n'y a désignation territoriale localisée, même si le lieu est chargé d'histoire, la phrase, titre d'une chanson du groupe "I am" se suffit à elle-même, plongeant l'observateur en expectative temporelle... Comme mer infiniment étale. Comme un ailleurs géographiquement inaccessible... Utopie de  derrière le miroir? 

     Rupture 1ère qui va conduire à une autre rupture où l'insolite frise le conceptuel avec "En attendant la mer"...
Un passage qui pose évidemment  la question, côté  usages & culture numérique d'un retour sur la notion   de "finage"

Ou quand le réticulaire étayé par des réalisations transmédias répond  à la montée de préoccupations écologiques, permettant de les explorer et préciser - du réchauffement climatique  à une certaine forme de décroissance ou redirection vers de nouvelles pratiques de réparation, transformation, croissances planétaires et solidaires n'excluant un certain hédonisme en vie quotidienne et rapport à une nature plus cultivée, en tous sens du terme...

 Eolienne,  Aitken exposé/projeté en Arles, Léger ert les constructeurs, quand la Baie d'Yves et l'Océan n'ont pas la patience d'attendre la mer en Ardèche!






Où se modifient rapports au temps et à l'espace.... 


                                                    En attendant la mer   

                                                                                                                                         ou 

Transition proclamée ? 

Quand la vidéo/oeuvre d'art de Didier Tallagrand évoque la planète avant apparition de la vie, traverse les ères passées et s'achève par une image où l'unique trace d'existence humaine est écriture en pancarte semi-immergée, il est évident que l'identité du territoire a pris le pas sur celle de la personne.

La vidéo ? Accessible par QR-code de la plateforme, avec l'accès à toutes les autres oeuvres (soit aux divers points du parcours.)

     
Cela pose l'identité numérique à Saint-Apollinaire-de-Rias comme identité  planétaire avec ses spécificités ( la mer ici il y a 200 à 230 millions d'années, le partage actuel de craintes quant aux conséquences possibles dans un avenir à évaluer d'un  réchauffement climatique probable, déjà engagé, notamment en Afrique... D'où un retour sur la notion de "finage" ou du moins de son utilisation...


Quand le ponton est tête de réseau numérique cela pose d'emblée le numérique comme outil prospectif ayant les moyens de franchir les distances et les temps par le biais d'outils statistiques, d'accès à des données diverses... Bientôt aux carottages glaciaires du pôle sud susceptibles de faire connaître de très anciens changements climatiques et donc de mieux comprendre ce qui est en cours ?

Le visiteur ne voit rien mais peut tout voir, non seulement dans le village, la communauté de communes, le département, la région, le pays, la communauté européenne, le continent, la planète mais aussi la voie lactée, et bientôt des données qui feront progresser dans l'interprétation des "trous noirs"...

L'identité, à ce jour, semble devenir non seulement planétaire mais à la taille de l'univers et à celle de temps élargis...

On n'a pas quitté un petit village mais l'univers des usages effectifs ou possibles s'est considérablement développé, à la mesure sans doute de possibilités d'investigation de chacun qui dépendent de sa formation, de ses intérêts... De ce que permettent aussi les modes de gouvernance, les technologies, les recherches scientifiques, le savoir travailler en équipe...

Et certaines spécificités locales : le choix du développement du numérique, celui d'utiliser l'art contemporain pour appréhender  le monde, un peu comme on prendrait des jumelles ou un microscope, mais, bien sûr, différemment. Celui de construire, au fil des ans, un parcours d'art de qualité, offert à tous... en même temps que se développent les écritures numériques...
Et leur diversication, techniques, transmedia, mais pas seulement...

Ne nous dit-on aujourd'hui que  l'"ère" du numérique est celle de l'écriture ? Comme on disait que Gutemberg avait ouvert celle de la lecture ?

Ecriture qui intègre le transmedia, bien sûr, notamment la vidéo...

Mais quand on voit comment de jeunes collégiennes se sont précipitées dans des écritures vidéos qui déforment, à leur guise, le filmé  ou l'en-train de se filmer... On est dans une écriture créative, qui à contre-sens du journal intime de nos grands-mères n'est pas centrée sur l'affirmation et/ou la conquête de l'identité personnelle mais outil plus direct d'investigation pour comprendre le monde et d'une certaine façon, le déformer, transformer son identité...

A cet égard il est important de pouvoir programmer une visite effective de l'espace de restitution de la grotte Chauvet mais aussi de pouvoir la préparer en visionnant et/ou suivant diverses approches ou documents virtuels....

Certes cette réalisation a demandé d'importants investissements, mais quand ses artistes y ont réalisé les oeuvres admirées aujourd'hui, de quels moyens disposaient-ils? Ce non pour justifier une décroissance telle qu'elle nous ramènerait à vivre en huttes de branchages à l'entrée des grottes, ce qui serait un autre débat... mais pour  rappeler que la qualité artistique, elle, n'est pas nécessairement corrélée aux moyens financiers surtout quand la gouvernance du numérique permet ou permet encore d'en faire un extraordinaire outil d'accès aux connaissances, de création de lien social et d'éducation populaire.

Une chance tant que cela sera pour la formation de l'identité individuelle, où que ce soit... (1)

Ce qui est certain aussi c'est que le coût de l'espace de restitution a été au coeur d'un débat populaire et spontané  sur la nécessité de faire une restitution et même sur l'importance culturelle et éducative des découvertes.

Une belle occasion de débattre des apports du réel augmenté... dans une démarche très différente de ce qui a été vécu ici...

                          .. 

En attendant la mer, donc   

Comme si, les bouleversements territoriaux en cours  renforçaient un besoin d'affirmation d'un territoire de taille du connu- familier, largement ouvert à divers réseaux sociaux -scolaires, professionnels, de loisirs, d'affinités diverses... D'une taille par ailleurs qui s'est élargie avec la prise de conscience du fait que la mer irriguait ce plateau il y a quelques 200 à 230 millions d'années, et qu'il n'est pas exclu qu'elle y revienne un jour, retour que risquent d'accélérer les conséquences d'un indéniable réchauffement climatique. 




Constructeurs de Léger
 Filles jouant avec la projection d'Aitken en Arles (ateliers SNCF/Fondation Luma)                                               Façon de s'approprier une Camargue menacée ? 
Constructeurs de Léger, comme éolienne pressentie...

                                                                                                      


   La baie d'Yves...à ras les flots d'une côte plate qui sied aux  cris & chants d'oiseaux.. Pas près d'ici,      sûr... Du moins en kilomètres... (A voir & entendre de préférence à marées basse et remontante)





    Eolienne vectrice d'énergie nouvelle et qui évoque irrépressiblement ces divers constructeurs de         Léger...  Construire bien sûr, autre chose.  L'hydrolien ?  qui  se  cherche, ci-dessous  en Royaume-     Uni...Mais aussi à La Rochelle... Pour entre-pertuis? 



                                  Prototype Semi-Submersible Turbine (SST)



Un temps qui s'est élargi aussi avec la diffusion des connaissances sur la grotte Chauvet  - bien que   
ne se mesure pas toujours l'importance d'avoir créé une réplique mettant les oeuvres - sécurisées- à portée de tous dans un environnement identifié, vivant, dans lequel soit impliquée la population locale... Faute de cette implication, risquerait de se développer encore plus qu'elle ne l'est aujourd'hui, l'idée que dans le cadre des restrictions budgétaires actuelles, la culture est superflue ou pour vente à touristes venus de l'autre bout de la planète.... alors qu'elle est d'autant plus indispensable (cf Werner Herzog) et qu'il y a plus que jamais besoin de développer un "Vivre ensemble avec ses différences" mis en péril comme aux heures les plus sombres de notre histoire...

Des créations elles-mêmes enrichies par les apports des résidences d'artistes, oeuvres vues en résultat final et, préalablement en  étapes de gestation, découverte de démarches de création artistique, appréhension de la spécificité de celle-ci au travers de la participation à des activités de médiation... 


La mise en évidence donc, en ce second projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia", volet 2,  axé sur les territoires plus que sur les personnes, d'un certain nombre de contradictions et, en même temps de la possibilité de création de synergies à partir du réel enrichi par tous de notre parcours d'art. Où s'avère féconde la mise en tension d'une modeste action locale et la valorisation d'un travail d'une immense qualité, qui fut pourtant, en son temps, réalisé, en plusieurs périodes,  dans des conditions encore plus modestes et précaires...  Ce qui est au départ de cette mise en tension ? Les mêmes commentaires entendus concernant "En attendant la mer", oeuvre de Didier Tallagrand  et concernant la réalisation de l'espace de restitution de la grotte Chauvet, du type "C'est de l'argent fichu en l'air? A quoi ça sert?  etc 

Quand se brûlent les livres, quand s'écrasent les doigts d'un guitariste, quand se fusille par l'anus un poète, quand... quand... quand...  quand les migrants de tous âges se noient par milliers...


Le moyen de mieux faire percevoir l'importance d'enjeux culturels liés à l'existence même de l'humanité, en tant que telle,  à l'hominisation donc  et à  son devenir toujours en cours...

On pourrait ajouter que l'irruption du numérique a bouleversé notre culture, et, plus profondément, nos rapports à l'espace et au temps. Et à l'écriture...

Les démarches, parcours et structurations réticulaires  qui se sont développés demandent de nouvelles compétences et capacités  de mise en relation, anticipation, simulation, modélisation, évaluation, régulation, planification et synthèse, réactivité... etc  assises  sur une culture générale toujours plus étendue, plus diversifiée et exigeante - et ce, pour tous.


L'écriture, donc,  a pris une importance inédite et considérable, qui croît de manière exponentielle, étant
- outil de structuration et de synthèse
- mais aussi d'explorations, d'investigations, à la fois scientifiques, poétiques, littéraires, artistiques, philosophiques...
- outil de planification et d'anticipation...
- et mode d'action diversifié, dans toutes les sphères de la vie personnelle, affective, et sociale, privée ou professionnelle, cognitive, politique et citoyenne...

Usages constants, évolutifs, approfondis d'une écriture à laquelle les outils numériques apportent les moyens techniques d'un perpétuel retravail, de densification, variation, simplification  et renouvellement...

Sans compter les régulations, de natures diverses, qu'offrent des partages et échanges ou partages d'écritures dont la diversité et la  typologie sont inépuisables, les frontières souvent floues et poreuses...

Alors la culture ? En avant toutes, et s'il le faut, contre vents et marées...

Et poursuivre jusqu'à l'impossible et l'ouverture de nouveaux possibles...


Nous sommes allés en groupe à Paris, voir, après avoir lu Célan & Bachmann, l'exposition Kiefer au Grand Palais, 
et Messager à Beaubourg, 
une autre fois, les Dogons et la Petite Fabrique de l'image, au qai Branly, 
également à Paris, où certains ont découvert le métro...
Barcelo en Avignon, 
Tallagrand en Montpellier, 
Pablo Garcia en Saint-Paul-Trois Châteaux... 


nous irons bientôt voir la réplique de la grotte Chauvet 
après visite préalable, virtuelle, grâce au remarquable film du Ministère de la Culture... 
(A ajouter dans vos sites et faire circuler dans vos réseaux...)
En prenant conscience de l'importance de la recherche scientifique - et artistique - et de sa spécialisation...

En prenant le temps d'une préparation pour tous avec, notamment, l'écoute vidéo de quelques conférences...

Où notre modeste parcours d'art se constitue en outil pédagogique pour intervenir, non tant sur les retombées économiques prévisibles, certes importantes au niveau des effets induits   que sur le fond même des controverses en cours quant à l'importance de l'art et de la culture dans l'hominisation... Un débat prioritaire et capital dans un contexte planétaire actuel lourd de guerres, conflits, exclusions, maltraitances de peuples entiers... Ou une utilisation positive du numérique pour mettre en avant ce qui rapproche les hommes quels que soient leur genre, la couleur de leur peau, leur lieu de vie... Un apport culturel du numérique qui peut être capital pour le développement du "Vivre ensemble"...
Où, dans un autre sens, la qualité du travail conduit sur la grotte Chauvet peut amener à mieux situer le travail collectif  local et à percevoir, bien sûr à une autre échelle, ce que peut apporter le numérique avec l'augmentation du "Réel"... En soulignant, aux diverses échelles, l'importance du contrôle citoyen, de la recherche en sciences de l'éducation et de la réflexion philosophique. 

(Une affaire à suivre...) 



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1. Un volet 2 du projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia", volet 2  du projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia, travail sur les écritures numériques en lien avec le thème de l'identité à Saint-Apollinaire-de-Rias",(décembre2011 /mai 2015) le volet 1 s'intitulant "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia"- travail sur les écritures numériques en lien avec le  thème de l'identité "(juin 2010/décembre 2013)
Travail colossal de plus de 5 années, amorcé avant et participant d'une réflexion en cours qui ne devrait s'achever de si tôt.

Constante dans ces deux projets, antérieure à leur mise en forme et qui devrait se poursuivre après clôture : nature et fonctions des écritures numériques... et relations avec les identités.
Tuilage, continuité et différences...
L'intérêt d'un travail sur plus de 5 ans enraciné dans la vie culturelle, associative & artistique sur fond de suivi permanent des usages du numérique.
La légitimité de ces deux volets s'enracine dans les spécificités des rapports du numérique et de l'identité :
- tout un temps où le numérique via le choix des avatars et de leurs usages  a concerné essentiellement l'identité des personnes, leurs types de rapports aux autres, l'utilisation locale  et, de plus en plus, en réseaux sociaux proches (cf travail théâtral de l'équipe élargie avec Christian Bontzolakis) ; des publications sous forme numérique apparaissant d'abord comme version numérique de ce qui aurait pu être une publication papier... Et puis quelques déplacements via la découverte de techniques avec l'intrusion du son et/ou de la vidéo dans le livre numérique ou le travail d'écritures sonores en vidéo... Reconnaissance, valorisation de l'identité, interrogations sur la dimension projective dans le choix des avatars et de leur perception par les interlocuteurs...
Des questionnements non localisés mais très datés et dépendants des techniques...

Dans un second temps, la dimension réticulaire s'impose avec la place de chacun dans les réseaux  - identité propre/identité des réseaux et changement des images sur facebook... Préoccupation identitaire, toujours personnelle : quelle image vais-je donner de moi?


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PS.      "En attendant la mer" installation de Didier Tallagrand à la station d’épuration…  Voir le site 
Enattendantlamer.fr

La gestation, le suivi de chantier, cf cf blog Ecritures Numériques 2 : 


Le collectif de travail,