dimanche 20 septembre 2015

Le parcours d'art sur le site des journées du patrimoine

Il convient d'aller le chercher sur ce site, clair et bien documenté.

Pour ce faire, suivre ce premier lien.
V ous arrivez à une première page où il vous est possible de consulter tout le programme et de le télécharger.
Répondre à  VOUS RECHERCHEZ 

cliquer sur "TYPE DE LIEU"
   -> cliquer sur "ESPACE NATUREL,  PARC,  JARDIN",  à droite
 puis -> à gauche, entrer sur RECHERCHER et tapper
                                                             SAINT-APOLLINAIRE-DE-RIAS 

Vous y voilà ! 
Le temps du téléchargement vous arrivez sur 

       2 lignes  : 

                                                 1. Saint-Apollinaire-de-Rias
                                                 2. Espace naturel, parc, jardin

         puis 2 images pour 2 évènements : 

                                       - le Parcours d'art

                                                              attention, erreur : il est toujours gratuit. Il est  sans inscription 
                                                              sauf pour la 7ème étape en salles fermées, où pour les                                                                             projections et autres mises en fonctionnement il faut une 
                                                               opératrice  (tel au 0670577070 ou au 0475580957 ou au 
                                                               0475845834  ou au 0664530776pour prendre rendez-vous)

                                                              sauf pour les journées du patrimoine où nous serons présentes  
                                                              de 


Si vous cliquez pour en "savoir plus" sur le parcours d'art , cliquer sur le triangle. Plus de renseignements en appelant le  0676577070 ou en y laissant un SMS  ou 0475580957

      





A voir sur le site des journées européennes du patrimoine





Vous pouvez cliquer sur "en savoir plus", à côté, dans l'évènement "Visite commentée" que nous vous recommandons : photos et objets d'artistes, brochures, vidéos, et "Papillons verts" une oeuvre qui interpelle de 2 à 100 ans, que nous mettons en marche à la demande...






Mais voilà, par deux fois, une oeuvre du parcours a été attaquée ! 1 ère fois, le vol! Il ne reste que les piquets, mais voilà que...  La 2ème fois échec du vol mais vandalisation de l'oeuvre. 

                -> Lire un article qui fédère artistes, commanditaires et artisans...


Et de souligner une intervention ce 8 septembre, lors des journées professionnelles, de la biennale de Lyon,   auxquelles Les Rias étaient représentés, de Tierry Raspail, commissaire, à propos des multiples vandalisations subies par l"oeuvre d'Anisch Kapoor, montrant qu'on s'attaque à l'art contemporain parce qu'au même titre que les sciences, il questionne le monde, fait réfléchir, construire des savoirs et des connaissances... Une position que nous partageons depuis longtemps...

Et, cerise sur le gâteau, nous aurons la chance lors de la sortie des Rias à la Biennale, de pouvoir, après visite à la Sucrière, aller découvrir une oeuvre de Kapoor.


lundi 7 septembre 2015

Du « Vagin de la reine » à « Demain c’est loin »

 Quand la 2ème vandalisation de l’œuvre d’Anish Kapoor attire l’attention de la population sur la force créatrice de l’art contemporain,  sur les réactions qu’elle peut  créer,  souvent  liées  à des  fragilités  psychologiques  et  positions idéologiques, nous  revenons sur un article en cours de publication. ..
« Il y a quelques mois, "Demain c'est loin", oeuvre du Parcours d'art de Saint-Apollinaire-de-Rias était volée. Pablo Garcia, artiste, la refaisait et réinstallait, consolidée. Cette fois, elle n'a pu être enlevée mais a été vandalisée et se trouve très abîmée, beaucoup plus qu'il n'y paraissait au premier abord, lors du dépôt de plainte.
 D'un avis général, quasi unanime, on nous dit, soit - "on vous en veut", soit, "on en veut à l'art contemporain"!  
D'un commun accord avec l'artiste, nous avons décidé de ne pas faire refaire l'oeuvre - une oeuvre aidée par la Région dans le cadre du CDDRA, par le département de l'Ardèche, par la Communauté de communes du Pays de Vernoux et par les municipalités de Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Basile, et, bien sûr, Saint-Apollinaire-de-Rias. 
Par contre, nous avons décidé d'"enrichir" l'oeuvre par son histoire, l'histoire de ce vandalisme, qui finalement, prouve la force de l'art. Il s'en reparlera lors de l'inauguration de l'exposition de restitution de la résidence de Pablo Garcia, sous peu, au moment des journées du patrimoine - cette oeuvre inscrite dans le projet "Mémoires de clandestinités", faisant partie du patrimoine du 21ème siècle.
Pour Pablo, elle a d'ailleurs été  aussi une réponse au non signalement sur l'autoroute Narbonne-Bordeaux, avant Toulouse, du camp de Bram où furent internés nombre de réfugiés de la "retirada" après le renversement de la République espagnole par Franco. Effectivement, si Bram, en tant que ville, est annoncée sur l'autoroute, rien n'évoque là l'existence passée d'un camp. 
Nous invitons tous et chacun a écrire son ressenti, ses idées à ce sujet. Une rubrique qui va s'enrichir et contribuer au développement de l'art contemporain et de sa connaissance sur le plateau. Une manière de reconnaître aussi tous ceux qui comme André Péatier, Alfred Juston, Robert Combe père…  et  bien d'autres, ont risqué leur vie pour la libération de ce plateau, ou pour cacher, tout près de Chanalettes, la famille Schlenker. Bientôt un 1er article. »
Ecrivions nous il y a 72h.  La question est aussi posée d’une place accrue de l’art contemporain dans l’enseignement, de la maternelle à l’université…
L’enquête  est  en cours. Nous invitons la personne ou les personnes responsable(s) de cette vandalisation à prendre contact  avec nous pour trouver une solution à l’amiable.
                                                                                                                                            J.Cimaz                                                                                                         
   Ont co-signé cet article, par ordre alphabétique :


- Eliane Baud, bibliothécaire
- Nicole Bertholon, association Les Rias, IEN honoraire, Officier des Palmes  Académiques
- Christian  Bontzolakis, auteur
- Viviane Bouquet,  membre  des Rias
- Sebastien Camboulive, artiste
- Jacqueline Cimaz, Les Rias, EPN, IA-IPR honoraire, commandeure  des  Palmes  Académiques
- Michel Cimaz, Maire de Saint-Apollinaire-de-Rias, vice-président chargé de la culture à la Communauté de communes, Officier des Palmes Académiques
- Martine Diersé, artiste
- Alain Fluchaire, Les Rias, chef d’équipe ayant contribué  à   «En attendant la mer »
- Pablo Garcia, artiste
- Geneviève Greco, Les Rias
- Jean-Marie Mengin,  membre actif des Rias, conseiller municipal,  auteur de blogs
- Régine Raphoz, artiste
- Claudie Roche, Les Rias
- André Roche, Les Rias
- Didier Tallagrand, artiste
-Hervé Vignal, les Rias, artisan, ayant contribué  à   «En attendant la mer »


mardi 1 septembre 2015

Questionnements & réflexions

Que  faire ressortir 
en réalité  enrichie  par tous du parcours d’art?


Des explications sur l'oeuvre,  sa genèse, l'histoire de sa réalisation et puis de son appropriation par les divers publics, les chemins étant  différents, liés à l'histoire, la culture et l'expérience  de chacun.

Au "déplacement" - pour reprendre le terme employé par Didier Tallagrand- que provoque l'oeuvre d'art chez chacun.

A l'expression "Réel augmenté", nous préférons  "Réel enrichi par tous" qui convient mieux au local 
- un réel non marchand, patrimonial, culturel, vital, et offert, de plus en plus enrichi, par les apports -diversifiés- relus, travaillés  et retravaillés, des uns et des autres, et par chacun...



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Des créations diverses, des processus et modalités de création, différents… en chaque lieu, et/ou accompagnant chaque oeuvre et son contexte de réalisation - patrimonialisation, création de connaissances diverses offertes à tous avec une volonté manifeste de partage et, parfois, un besoin de reconnaissance.  

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---> Affirmation d'une identité personnelle mais aussi, de plus en plus, quête ou construction de  celle du territoire.



Conditions pour qu'émerge 
un  réel  enrichi  par  tous  ?


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Certainement, d'abord, une forte identité des personnes et du territoire, ce qui était le cas, avec la valorisation de prises de position rébellionnaires inscrites dans un passé de luttes pour la liberté de conscience, et légitimées par celui-ci  (cf les figures emblématiques de Jacquou le Croquant et de Marie Durand, qui refusa d'abjurer et resta  prisonnière plus de 30 ans à la Tour de Constance, où elle grava le fameux "résister", cf les études de  Sabatier sur les relations entre religion & typologie des votes sur "ce" canton...       

Entre histoire, expérience et roman familial, les bases de l'implication d'une bonne part de la population "ancienne" et de ces "enfants de l'assistance" qu'elle a "élevés",  Traditions et culture de l'intégration par l'appartenance religieuse et sociétale, et souvent linguistique... Renforcement par le vécu de résistance et d'accueil - évident- pendant la seconde guerre mondiale..

Une nouvelle population, sensible à la dimension écologique notamment dans un contexte planétaire de réchauffement climatique qui donne sens au moindre fait de la vie quotidienne...
Et l'émergence, non d'une addition, mais d'une synthèse de ces grands types de préoccupations...

.- L'enracinement de la 1ère oeuvre, "Le Carrefour des Résistances" de Régine Raphoz,  dans la culture locale ancestrale, croisant diverses formes de résistances développées au cours des siècles...


(JPG)(JPG)- L'enracinement des suivantes - Eoliens de Combier & stèle "Mouvances" en source de la Dunière, de Martine Diersé -  dans les premiers éoliens de Combier - ces "Sonnailles" si appréciées, mais non pérennes - le travail sur les "objets de résistance", le spectacle "Résistances". Une forme d'action participative d'il y a quelques années - avec tuilage, bien sûr des deux volets du projet...


Construction mémorielle d'envergure avec le travail de Sylvette Béraud-Williams et de la commission "Ethnologie" des Rias, les expositions,  la publication du livre, les lectures publiques...  Recueil, théorisation, publication qui actualisent certes,  mais aussi, mettent à distance... Entre silence et oubli...

- Une phase de personnalisation ensuite, portée par la diffusion du numérique mais aussi par son exploration avec, peu à peu, le développement d'un énorme travail d'écritures numériques et d'exploration de l'écriture numérique,  sa nature, ses fonctions - deux phases étayées par l'apport de Villes Internet et son suivi des évolutions en cours.



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Analyse du travail effectué pour synthèse-bilan annuel  utilisant les apports & outils  de Ville-Internet
        2015 : 5 arobases aussi. Concept retenu : " Finage"


   
  2016 : notre  calendrier ne nous permettra peut-être pas de "participer aux arobases"- comme disent les gens,, cette année - ce qui ne nous empêchera de faire notre propre évaluation - du  retard  ; mais des éléments  majeurs :

- notre méfiance vis-à-vis de dérives technicistes sinon transhumanistes, montées jusque sur ce plateau, s'est estompée en tant que telle pour faire place à une approche plus théorique fondée sur  "La société automatique" de Stiegler.  D'où, certes, la nécessité de lire - livres, blogs et vidéos, mais ce, dans un va-et-vient constant avec analyse et actions sur le terrain, dont on apprend toujours plus... Une participation accrue de la population, toujours plus créative et soucieuse de produire des Biens Communs...

Ainsi en est-il allé de :


 Se laisser le temps d'en parler davantage et d'y réfléchir encore...

Naviguer en notre parcours...


cf. tracé sur  carte de Jean-Marie Mengin